Economie locale

L’Union commerciale et artisanale de Redange

Publié: 22/08/2025 - 12:12
Mis à jour: 27/08/2025 - 08:53
3 minutes

L’Union commerciale et artisanale de Redange a été fondée en 1931. Depuis 2009, Lotty Welfring en est la présidente. Elle nous explique pourquoi l’union s’engage et quels sont ses plus grands défis.

Qu’est-ce que l’Union commerciale et artisanale de Redange ? 

Nous sommes une union commerciale et artisanale, ouverte à toutes les entreprises du canton de Redange, y compris les artisans. Nous informons régulièrement nos membres, organisons des rencontres et des fêtes, et faisons de la publicité commune, par exemple dans les journaux ou à la radio.

Combien de membres avez-vous actuellement ? 

Comme dans beaucoup d’unions au Luxembourg, le nombre de membres est en baisse. Actuellement, nous en comptons 45.

Quels sont vos objectifs principaux ? 

Ensemble, nous sommes plus forts. Nous voulons faire connaître les commerces locaux dans tout le pays. Beaucoup de clients viennent de loin, preuve que notre qualité et notre service sont reconnus. Nous cherchons aussi des solutions communes aux problèmes que nous partageons.

Organisez-vous des événements ? 

Oui, comme le marché de printemps ou le Summerfest (« fête d’été »).

Comment fonctionne votre comité ? 

Nous sommes actuellement quatre membres actifs : Lotty Welfring (présidente), Pit Mangen (trésorier), Joy Linden (secrétaire) et Doris Kwiatkowski. Nous aimerions accueillir de nouveaux membres pour renforcer notre action.

Quel est le rôle du commerce local en zone rurale ? 

Notre slogan est "Easy Shopping zu Réiden" – faire ses achats sans stress avec un service compétent. Le conseil personnalisé est une priorité, et souvent, c’est encore le patron qui sert les clients. Les gens apprécient cela.

Quels sont les plus grands défis aujourd’hui ? 

La fermeture des guichets permanents des agences bancaires à Redange a été un coup dur. Beaucoup de clients faisaient leurs courses en même temps que leurs démarches bancaires. Aujourd’hui, ils doivent aller à Mersch ou Ettelbruck, ce qui renforce la dépendance à la voiture.

Et le commerce en ligne ? 

Le commerce en ligne est notre plus grand concurrent. Il devrait être davantage taxé pour ne pas désavantager les commerces locaux qui créent de l’emploi, paient des impôts et assurent un service de proximité. Et toutes ces camionnettes de livraison – est-ce vraiment durable ?

Pourquoi acheter local plutôt que sur Amazon ? 

  1. Souhaitez-vous des villages et villes sans commerces et sans activité ? 
  2. Souhaitez-vous que vos enfants trouvent des stages et des apprentissages dans la région ? 
  3. Qui paie les impôts dans les caisses de l’État ?

Que souhaiteriez-vous de la part du monde politique ? 

Nous ne sommes pas une association "classique" – nous créons de l’emploi, animons les villages et payons des impôts. Pour rester compétitifs face au commerce en ligne, un soutien financier et un échange régulier avec les communes et les ministères seraient utiles.

Quels sont vos projets pour l’avenir ? 

Moderniser nos événements et notre communication, attirer de nouveaux membres et espérer que la rue commerçante s’étoffe à nouveau.

Quel conseil donneriez-vous à un jeune entrepreneur ? 

Soyez présent dans votre commerce, travaillez dur, offrez un bon service et fidélisez votre clientèle à long terme.

Qu’est-ce qui vous motive à vous engager dans le comité ? 

Nous voulons préserver la vie commerciale à Redange. Et nous sommes convaincus que seul un échange et un engagement collectif permettent de faire avancer les choses. 

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