Héroïne du quotidien

Maryse Kintzlé : héroïne du quotidien

Publié: 27/10/2025 - 15:11
Mis à jour: 28/10/2025 - 17:04
3 minutes
Photo: Maryse Kintzlé

En plus de son travail au CHL, Maryse, originaire de Wolwelange, s'engage avec une énergie inépuisable et un enthousiasme contagieux en tant que bénévole dans plusieurs organisations. Découvrez dans cette interview où elle s'engage pour la bonne cause – et ce qui la motive à continuer.

Maryse, dans quelles structures fais-tu du bénévolat?

Je suis active au sein du CGDIS (Corps grand-ducal d’incendie et de secours), de la LRO (Luxembourg Rescue Organisation) dans l’équipe RUD (Représentation réaliste d’accidents) ainsi qu’à la Wonschkutsch. 

Depuis quand es-tu engagée bénévolement?

Chez nous, mon frère et moi avons grandi dans un esprit de travail et d’entraide. Dans notre village, la solidarité comptait beaucoup, et je voulais, comme les grands, faire partie d’une association.

Il y a plus de 30 ans, nous avons enfin eu le droit d’entrer chez les pompiers. C’était une association très active dans notre village, où plusieurs générations s’engageaient ensemble pour une cause commune.

Photo: Maryse Kintzlé

Quelles sont tes missions chez les pompiers?

Je suis pompier dans le secteur technique (accidents, tempêtes, inondations, animaux en détresse, etc.) ainsi que dans la lutte contre les incendies. Je conduis également l’ambulance.

Au sein du Centre de soutien logistique (CSL), je fais partie de l’équipe chargée du ravitaillement, c’est-à-dire que nous approvisionnons les pompiers sur de longues interventions ou en période de canicule.

Je m’engage également dans l’équipe qui encadre les jeunes sapeurs-pompiers, et j’aide partout où l’on a besoin d’un coup de main.
En plus, j’encourage mes collègues à rester actifs physiquement et à participer ensemble à des événements sportifs.

Que peut-on apprendre en tant que pompier?

En tant que jeune cadet, on apprend énormément – sur le plan technique et pratique. Mais aussi sur le plan humain : empathie, esprit d’équipe, confiance, et comment réagir en situation de stress.

On apprend aussi, malheureusement, que tout peut basculer d’un instant à l’autre.
Mais malgré tout, on prend aussi le temps de faire la fête ensemble – c’est important.

Photo: Maryse Kintzlé

Quelles qualités faut-il avoir pour devenir pompier?

Il faut se former en continu, participer à des exercices pratiques et rester en forme, physiquement et mentalement, afin de pouvoir réagir efficacement en situation d’urgence.

Qu’est-ce qui te fait plaisir dans ton engagement?

L’engagement chez les pompiers est très riche. Ce qui compte, c’est l’esprit d’équipe – se soutenir, connaître ses propres limites et celles des autres, savoir réagir rapidement.

Cela crée une véritable famille, où la convivialité a toute sa place, car ce que l’on vit en tant que pompier ne s’oublie pas facilement.
Mais ce qui compte le plus, c’est ce simple merci d’une personne à qui l’on a pu venir en aide – sa présence, une oreille attentive, un geste spontané. Ce sont ces instants qui restent gravés dans la mémoire.
 

Photo: CGDIS

Y a-t-il une expérience particulière que tu aimerais partager?

Chaque intervention est une expérience unique.
Mais souvent, ce sont les petits gestes qui ont le plus d’impact : un regard qui en dit long, une poignée de main, une main posée sur l’épaule, ou les yeux d’un enfant qui brillent.

C’est cette force intérieure qui me pousse à continuer, à donner le meilleur de moi-même et à motiver les autres à s’engager à leur tour.

Savoir que j’ai pu donner espoir et force à quelqu’un dans une situation difficile, c’est pour moi la plus belle des reconnaissances – et la preuve que mon engagement a du sens.

Un grand merci, Maryse, pour ton engagement infatigable – et tout notre respect pour les innombrables heures que tu consacres au service du bien commun. Le monde a besoin de plus de personnes comme toi !

 

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